Gestion Biodiversité

L’extinction de l’éclairage public est un enjeu énergétique et économique dont la municipalité s’est saisie en 2022. Avec plus de 520 communes en Occitanie qui ont déjà adopté ce fonctionnement. La municipalité a sollicité les Naillousains à travers un questionnaire lancé en septembre 2022 et qui a comptabilisé de nombreux votes. 82 % des votants étaient en faveur d’une extinction de l’éclairage public. L’extinction a donc été actée peu de temps ensuite par les élus de la commune.

L’extinction nécessitant un changement d’équipement par le SDEHG, l’extinction de 23h à 6h démarrera à la fin du premier semestre 2023.

En 2021, le Symar, Syndicat Mixte d’Aménagement des Rivières du Val d’Ariège et les agents des espaces verts de la commune ont œuvré sur différents secteurs de la commune pour aménager des espaces et planter diverses essences d’arbres.

Au final, ce sont plus de 200 arbres supplémentaires qui ont été implantés sur la commune.

Les services techniques ont implanté des arbres sur divers points de la commune, notamment pour favoriser le développement de l’ombre sur des sites de plaisance (Parking de l’Escal, city parc, massif d’entrée de ville, et des lieux de récréation comme la cour de l’école maternelle Pauline Kergormard). Le Symar est intervenu pour valoriser les cours d’eau le Petit Toulouse et le ruisseau d’En Toulouse. Une action importante qui modifiera l’écosystème des lieux de plantation et favorisera la reconstruction de la ripisylve (Les végétaux qui se développent sur les bords des cours d’eau).

Le paillage des arbres, réalisé par les services techniques, a été produit en partie avec les 80 sapins déposés sur l’esplanade de la Fraternité après les fêtes de fin d’année par les Naillousains. Ce procédé de réutilisation des végétaux s’inscrit dans la dynamique de la commune de développement et de protection de la biodiversité.

Ressource vitale à notre fonctionnement, l’eau s’avère plus que jamais une question majeure de notre avenir à court terme.

• Les services techniques ont installé deux cuves d’une capacité cumulée de 23 000 litres permettant de capter les eaux de pluie. Soucieux de vouloir agir sur toutes les phases de gestion de l’eau, ils ont également implanté une quarantaine de jarres poreuses (Ollas) et épandu un revêtement de bois raméal fragmenté pour éviter l’évaporation de l’arrosage. La commune réalise un circuit complet d’économie de cette ressource naturelle et s’attache également à une sélection de plantes et de vivaces peu gourmandes en eau.

Quelques conseils pour la gestion de l’eau

• Faire la chasse aux fuites
  Elles peuvent représenter jusqu’à 20% de la consommation d’eau d’un foyer, alors qu’il suffit parfois de resserrer un joint pour réaliser de grosses économies… Un robinet qui goutte gaspille 4 litres chaque heure, une chasse d’eau qui fuit et ce sont 25 litres qui partent dans la nature. À l’année, on parle de centaines de mètres cubes et de centaines d’euros qui s’évaporent selon l’Agence parisienne pour le climat.

• Limiter sa propre consommation
  Quelques petits gestes simples, anodins, suffisent à réduire considérablement sa consommation. Ainsi, on veillera à fermer le robinet quand on se lave les mains ou les dents, qu’on se rase, ou qu’on se savonne sous la douche. On privilégiera d’ailleurs les douches, qui nécessitent en moyenne 50 litres d’eau, aux bains, qui en consomment 150. Enfin, on évite de faire tourner le lave-linge et le lave-vaisselle quand ils ne sont qu’à moitié pleins.

• Installer de petits équipements
  Fixer un mousseur à l’extrémité du robinet ou sur un pommeau de douche va ajouter de l’air à l’eau. La sensation de débit reste la même, mais l’économie d’eau sera de 30 à 40%. De la même manière, installer une chasse d’eau à double débit. Le bouton classique expulsera dix litres d’eau, quand le bouton économique n’en versera que 3 à 6.

• Optimiser l’arrosage du jardin
  La première des choses à faire est de bien biner la terre pour l’aérer, et favoriser l’infiltration de l’eau dans le sol. Ensuite, il est préférable d’arroser ses plantes et son potager le soir, pour éviter les déperditions liées à l’évaporation. On préférera aussi un matériel d’irrigation hydro-économe, du type goutte-à-goutte, ou des jarres poreuses comme les services espaces verts de la commune.

• Récupérer et réutiliser l’eau
  Pour arroser la pelouse ou les plantes ou pour laver la voiture, il n’est pas nécessaire d’utiliser de l’eau potable. C’est même désormais interdit dans de nombreux départements concernés par les restrictions d’eau. Pour contourner cette interdiction, on peut par exemple garder l’eau dont on s’est servi pour laver les légumes et l’utiliser pour l’arrosage. On peut également installer des bidons sous les descentes des gouttières afin de récupérer l’eau de pluie.

La commune de Nailloux développe une gestion globale écoresponsable de ses espaces verts. La gestion différenciée est un compromis entre gestion horticole et gestion écologique des espaces verts.
Le recours aux pesticides et l’éradication de la nature spontanée ne sont plus compatibles avec les enjeux de préservation de l’environnement et le maintien de la qualité de l’eau. La gestion différenciée consiste donc à adapter le mode d’entretien des espaces en fonction de leur fréquentation, de leur usage et de leur localisation. Les services espaces verts ont réalisé une classification par catégorie pour une gestion cohérente :

• l’espace de prestige bénéficiant d’interventions fréquentes
• L’espace intermédiaire dit de confort dont l’entretien est moins intensif
• L’espace naturel où la faune et la flore spontanées sont favorisées.
• Zone de prestige (Espaces paysagers)

Ils sont essentiellement visuels et basés sur le fleurissement (Jardin du souvenir, rond-point du Tambouret). Ils font appel à une palette végétale riche et participent à l’image de la commune.

• Zone de confort (Zones structurées)

Elles sont dessinées pour répondre aux besoins fonctionnels, avant tout fréquentées par la population locale (Porte de Nailloux, Escal, le Buisson, Esplanade de la fraternité, le verger). Ces espaces nécessitent un minimum d’esthétisme et de propreté.

• Zone de nature (Espace nature)

En général ce sont de grands espaces naturels tels que boisements, prairies ou zones humides. Certains peuvent avoir une très forte fonction écologique. Les abords du ruisseau d’en Toulouse où de nombreux arbres ont été implantés en 2021 en collaboration avec le Symar Val d’Ariège en est un parfait exemple. Le projet d’arborisation lancé sur la commune (200 arbres implantés) permet une réduction de la chaleur et une meilleure absorption du CO2.